Les symposiums > 5. Logique d'action - Logique de connaissance

Symposium 5

 

Logique d’action vs. Logique de connaissance : Dissociation - articulation - dépassement

 

Coordonnateurs :

Véronique BEDIN (Maître de conférences, EFTS, Université Toulouse - Jean Jaurès)

Serge FRANC (Maître de conférences, LIRDEF, Université de Montpellier)

Daniel GUY (Maître de conférences, EFTS, Université Toulouse - Jean Jaurès)

 

Lors des Journées d’étude de l’UMR EFTS qui ont contribué à l’organisation du colloque, le chemin proposé aux participant.e.s de l'atelier «Logique d'action / logique de connaissance» a emprunté des voies IN et OFF :

❖     Du côté du IN, les participant.e.s ont été invité.e.s à choisir et développer, en quelques lignes, une controverse considérée comme significative pour illustrer le rapport entre l’action et la connaissance.

❖     Pour renouveler, cette fois du côté du OFF, et de manière impertinente, nos manières de concevoir les rapports entre action et connaissance, les contributeurs(trices) à l’atelier ont été encouragé.e.s à mêler, démêler, entremêler... selon leurs goûts et travers (dessins, satires, poèmes, chansons, musique, proverbes...) les fils de cette dispute.

Une controverse s’est finalement imposée : Logique d'action-logique de connaissance : d'une dissociation revendiquée à une articulation maîtrisée vers le dépassement du dualisme.

Ainsi formulée, cette controverse résonne comme une hypothèse. L’articulation action-connaissance est constitutive des sciences de l'éducation dont elle a été (et continue à être ?) un marqueur identitaire. En témoigne  la réflexion féconde des pères fondateurs autour des relations recherche et pratiques, de la praxéologie, de la recherche-action… En témoigne également le nombre de publications sur ces questions, les appels à communications de colloques qui s’en emparent, les uns après les autres… et ce texte d’intention d’ailleurs n’échappe pas à la règle.

L’objectif du symposium est de mettre à l’épreuve du débat cette hypothèse en la confrontant à l’histoire de la discipline. L'idée est de voir comment ce rapport action-connaissance a évolué depuis la création des sciences de l’éducation jusqu'à aujourd'hui et d'essayer même d'anticiper son devenir. La réflexion pourra se décliner tant aux plans épistémologique et méthodologique que plus théorique et s’intéresser à des domaines diversifiés dans lesquels les sciences de l’éducation se sont toujours développées ou tendent à émerger : éducation, éducation à, pédagogie, didactique, formation, professionnalisation, animation, santé, environnement, citoyenneté, etc.

Les discussions seront centrées autour de trois perspectives :

❖     Une rétrospective, au cours de laquelle des chercheur.e.s confirmé.e.s, ayant participé à la création de la discipline, reviendront sur ses fondements originaux et sa dynamique de développement. La «rupture» entre logique d’action/logique de connaissance a-t-elle été effectivement revendiquée à un moment donné par les fondateurs de la discipline ? Dans quelles circonstances scientifiques, idéologiques, socio-politiques ou socio-pédagogiques la discipline est-elle passée d’une dissociation revendiquée à une articulation maîtrisée ? Au regard de quelles évolutions épistémologiques ou méthodologiques, de quelles avancées théoriques ? Comment le rapport aux autres disciplines, aux demandes sociales, aux milieux professionnels et institutionnels, a-t-il pesé sur les positionnements et leurs évolutions ?  

❖     Un arrêt sur l’état contemporain de cette question. Seront mobilisés les travaux des chercheur.e.s qui portent aujourd’hui «haut et fort» la discipline, tant d’un point de vue scientifique que pédagogique ou didactique.

❖     Un essai de prospective en donnant carte blanche à des doctorant.e.s pour imaginer un dispositif théâtral nous donnant à voir en 2040 leurs disputes futures autour de cette question.

 

 

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